Francia realizó una experimentación exitosa con drones armados

Las FFAA francesas realizaron en forma exitosa una práctica de tiro desde drones Reaper, emplazados en la base francesa de NIAMEY en Niger, el pasado 19 de diciembre de 2019. Si bien muchas funciones están automatizadas, la decisión de abrir fuego, siempre es humana, y su uso es complementario con las aeronaves tripuladas convencionales. Francia dispone de 2 sistemas compuestos por 3 drones cada uno, y prevé la provisión de dos sistemas más a principios de 2020. Este mismo tipo de drone es el que realizó el ataque estadounidense, donde murió el general iraní Qasem Soleimani.


« Les drones armés permettront d’allier en permanence la surveillance, l’endurance dans la discrétion et la capacité́ de frappe, au moment le plus opportun. Ainsi, nous gagnons en efficacité et nous limitons le risque de dégâts collatéraux », déclarait Florence Parly, ministre des Armées, en septembre 2017, lors du discours de clôture de l’université d’été de la Défense. Deux ans plus tard, la promesse a été tenue. En effet, dans un communiqué publié jeudi 19 décembre, Florence Parly a annoncé que « les armées françaises ont réalisé avec succès les tirs d’expérimentation de drones armés depuis la base aérienne de Niamey au Niger, dans le cadre de l’opération Barkhane », avant de féliciter « tous les personnels du ministère des Armées qui se sont pleinement impliqués dans la mise en place de cette nouvelle capacité ».

Le drone, lorsqu’il est armé, permet de saisir des opportunités sur des zones immenses, comme le Sahel, où l’ennemi est très fugace. Si leurs missions principales restent la surveillance et le renseignement, l’emport de bombes guidées laser GBU-12, leur offre désormais une capacité d’action immédiate, dans le respect notamment des règles d’engagement (ROE). « Les règles d’engagement des drones armés sont exactement les mêmes que celles des avions de chasse avec lesquels ils sont complémentaires » souligne Florence Parly.

Les drones sont pilotés par des opérateurs déployés en bande sahélo-saharienne, au sein des emprises de la force Barkhane. Ils sont les garants de l’utilisation des Reaper armés, que ce soit lors du travail de surveillance, de caractérisation des cibles et surtout de la prise de décision d’engagement. Le choix de la France est clair : la décision de tir d’un drone armé doit relever d’une décision humaine. « Ces drones continueront à être opérés depuis le théâtre de l’opération concernée, dans le strict respect du droit des conflits armés » a indiqué Florence Parly.

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Fuente: https://www.defense.gouv.fr